Colonel BARRY Auguste Denise

Le Colonel BARRY Auguste Denise est officier des Forces armées nationales du Burkina Faso.

Il intervient à l’Institut Supérieur de Sécurité Humaine (ISSH) de Ouagadougou au Master Gestion des Conflits et Construction de la Paix dans les cours : « maîtrise de l’environnement international », « droit à la paix et la sécurité internationale », « défense, sécurité et réforme du secteur de la sécurité », « approches et outils de lutte contre l’extrémisme violent », « gestion de l’après-crise » et « sensibilité aux conflits et do no harm ».

Il est titulaire d’un Master II en Stratégie-Défense-Sécurité, Option Gestion des Conflits et des Catastrophes de l’Université de Yaoundé II Soa, puis du Brevet du Cours Supérieur Interarmées de Défense (École de Guerre) de Yaoundé au Cameroun et de plusieurs autres diplômes militaires et civils.

Il est Expert en Sécurité et Médiation de l’Association des Médiateurs de la République de l’UEMOA (AMP-UEMOA), Personne ressource de l’Association des Stagiaires et Étudiants Africains en France (ASEAF) et de l’Institut Mandela de Paris, Expert et Personne ressource de la Fondation Konrad Adenauer pour le Dialogue politique.

Il est également enseignant vacataire à l’Université de Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO, en « Stratégie et Géopolitique» au Master de Macroéconomie Appliquée et Finances Internationales (MAFI) de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Économiques et de Gestion, en « Processus de stabilisation, reconstruction, sécurisation post-conflit » au Master Professionnel de Médiation et Management des conflits (MMC) de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Humaines, en « Stratégie-Politique de Défense des États » à l’Institut des Hautes Études Internationales (INHEI) de Ouagadougou.

Il a occupé de hautes fonctions civiles et militaires, entre autres comme Ministre de la Sécurité en 2011 et Ministre d’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité en 2014-2015, Conseiller Technique du Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, Point focal pour le Burkina auprès de la Capacité Africaine de Réponses Immédiates aux Crises (CARIC) de l’Union Africaine, Chef de la Division Planification/Suivi des Opérations de l’État-major Général des Armées, Point Focal du Comité des Chefs d’État-major de la CEDEAO pour le Burkina Faso, Chef de Cabinet de l’État-major de l’Armée de terre, Chef du Bureau Opérations de la 1ère Région Militaire, et Chef de corps du 11ème Régiment d’Infanterie Commando de Dori, du Groupement d’Instruction des Forces Armées de Bobo puis de l’Académie Militaire Georges Namoano de Pô, Directeur du Bureau du Suivi/Traitement de l’Information du Secrétariat d’État à la Présidence du Faso, Chargé de Missions et Conseiller à la Présidence du Faso, Directeur de l’École Nationale de Police, Conseiller Militaire du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en RCA et du BONUCA, Commandant Adjoint de la Compagnie burkinabè de la MINURCA, Officier logistique du Contingent Burkinabè de la MINURCA, Officier Rédacteur du Commandant de la Force et du Chef d’État-major de la MINURCA, Officier de sécurité par intérim du système des Nations-Unies en RCA.

De même, il a été Président du Groupe Opérationnel d’Experts de Prospective sur la cohésion sociale au Burkina Faso, étude commanditée par la Présidence du Faso, Secrétaire Permanent du Secrétariat Permanent du Suivi des Résolutions, recommandations et Décisions des Cadres de Concertation des Forces Armées Nationales et Point focal de l’Amicale de la Communauté du Centre d’Études Stratégiques de l’Afrique (ACCESA) des États-Unis d’Amérique pour le Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, Personne ressource et Représentant du Burkina Faso au Conseil d’Administration du Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées à Genève en Suisse (DCAF).

Il a reçu plusieurs distinctions, notamment : Commandeur de l’ordre national ; Officier de l’ordre national ; Chevalier de l’ordre national ; Médaille d’honneur militaire ; Médaille d’honneur des sapeurs-pompiers ; Médaille d’honneur de la police nationale ;  Médaille commémorative avec agrafe Centrafrique 1(MINURCA) ; Médaille commémorative avec agrafe Centrafrique 2 (BONUCA) et Médaille commémorative de la MINURCA.

Il est marié, père de cinq enfants et grand-père.

‹‹Ma conviction est désormais établie que ce grand projet qu’est l’ISSH, est d’une pertinence indiscutable et ce, à plusieurs égards.

D’abord, il accroit l’offre dans le domaine de l’enseignement supérieur dans notre pays, domaine qui a connu depuis quelques années une évolution notable qu’il faut du reste saluer. En effet, de tous les défis actuels auxquels les Etats en développement font face, celui de la formation reste l’un des plus dimensionnants. Alors, l’ISSH contribue à la constitution de l’élite dont notre pays et ceux de la région ont besoin pour amener à la réalité, le postulat de l’émergence.

Ensuite, la sécurité humaine dont l’ISSH se fait le crédo, constitue de nos jours un concept incontournable et une discipline émergente, mais surtout une solution appropriée face à des problématiques qui ont fini de démontrer les limites des approches antérieures. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer l’évolution actuelle de l’environnement international, en proie à des phénomènes dont la complexité est l’une des caractéristiques majeures. Aussi, au-delà des querelles doctrinales, très aporétiques par moment, toute chose qui ne constitue pas du reste une nouveauté dans les Relations Internationales et la Géopolitique mondiale, la sécurité humaine constitue un défi pour l’humanité entière et pour chaque Etat. L’ISSH intervient alors comme une plate-forme appropriée pour amener à la maitrise des dimensions stratégiques et opérationnelles de ce concept, notamment à travers l’outil universitaire.

Enfin, la diversité des enseignants qui sont issus de milieux divers, notamment civils et militaires pour ne citer que ceux-là, avec des profils et des expériences diversifiés, assurent bien évidemment l’ouverture dont une telle institution a besoin d’une part pour être en adéquation avec les exigences mêmes du concept de sécurité humaine, qui par essence est transversal et d’autre part pour relever les défis universitaires.

Pour moi, c’est donc un honneur et un privilège d’accompagner un tel projet, et subséquemment, de contribuer à la formation de l’élite de notre pays et de notre continent.››