Florent BELEMGNEGRE,
Artiste Chanteur Burkinabé
Florent BELEMGNEGRE, plus connu sous le nom de Floby, est un artiste chanteur burkinabè dont la carrière musicale est aussi marquée par un engagement profond en faveur des orphelins et des enfants de la rue. Né et élevé au Burkina Faso, Floby a su s'imposer comme une figure incontournable de la scène musicale africaine grâce à son talent et à sa détermination. Mais au-delà de ses succès musicaux, c'est son rôle de "papa des orphelins" qui le distingue particulièrement.
Carrière musicale
Floby a débuté sa carrière dans les années 2000 et s’est rapidement fait un nom grâce à son style unique et sa voix puissante. Mélangeant les rythmes traditionnels burkinabè avec des influences modernes, il a su toucher le cœur de nombreux fans à travers le continent africain et au-delà. Ses chansons, souvent empreintes de messages sociaux et de réflexions profondes sur la vie, résonnent avec une large audience.
Engagement social
Cependant, c'est son engagement social qui le rend particulièrement remarquable. Floby a toujours été sensible aux conditions de vie des plus démunis, notamment des orphelins et des enfants de la rue. Conscient des défis auxquels ces enfants doivent faire face, il a décidé d'utiliser sa notoriété et ses ressources pour leur venir en aide.
"Papa des orphelins"
Se surnommant lui-même le "papa des orphelins", Floby a lancé plusieurs initiatives pour soutenir ces enfants vulnérables. Il a mis en place des programmes de distribution de nourriture, de vêtements et de fournitures scolaires, et organise régulièrement des concerts de charité dont les fonds sont entièrement reversés à des associations œuvrant pour le bien-être des orphelins.
En outre, Floby n'hésite pas à se rendre personnellement dans les centres d'accueil pour passer du temps avec les enfants, leur apporter du réconfort et les encourager à croire en un avenir meilleur. Ses actions vont au-delà du simple soutien matériel ; il s'efforce de redonner espoir et dignité à ces jeunes en leur montrant qu'ils ne sont pas oubliés.
Impact et reconnaissance
L'engagement de Floby envers les orphelins et les enfants de la rue a été largement reconnu et salué. Il a reçu plusieurs distinctions honorifiques pour son travail humanitaire, et son exemple inspire de nombreux autres artistes et personnalités à s'impliquer dans des causes sociales. Floby continue de prouver que la musique peut être un puissant vecteur de changement et de solidarité.
Salif Louis KIEKIETA,
Artiste Chanteur Burkinabé
Smarty est un défenseur de l'humanité soignant les maux avec les mots et pour qui servir l'humanité constitue l'œuvre la plus noble d'une vie.
Ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef, avec une vingtaine d'années de carrière musicale, son engagement grandissant l'a conduit à mettre sa chanson et son art au service de l'être humain et contribuer au développement des personnes.
A travers ses œuvres, il fonde l'espoir que sa musique soit un vecteur de rassemblement, qui donne de l'espoir et fait grandir l'être humain, valeur de toutes choses.
Roukiatou SEDGO,
Coordonnatrice du projet « Vivre avec l’excision »
Roukiatou Sedgo est la coordonnatrice du projet « Vivre avec l’excision », une initiative déterminée à aider les victimes de mutilations génitales féminines (MGF) et à sensibiliser le public sur les dangers de cette pratique. Ayant elle-même subi cette mutilation, Dame Sedgo a choisi de transformer sa douleur en une force pour le changement de mentalités des populations. Une équipe de Lefaso.net a rencontré cette militante pour recueillir son témoignage sur sa propre expérience de l’excision ainsi que les conséquences de cette pratique sur sa vie.

Aujourd’hui âgée de 31 ans, Roukiatou Sedgo se souvient encore comme hier de ce qui s’est passé il y a 20 ans lorsqu’elle fut excisée. C’est après l’obtention de son certificat d’études primaires que Roukiatou devrait être conduite au village, soi-disant pour saluer ses tantes. Mais finalement, elle fut conduite dans un village non loin de Ouagadougou où elle sera excisée.

Boureima BIKIENGA,
L'engagement d'un natif au cœur généreux

La ville de Kaya, située dans la commune du Sanmatenga dans le Centre-Nord du Burkina Faso, a connu une situation sécuritaire particulièrement difficile au cours des années 2020. Les attaques terroristes répétées ont plongé la région dans une profonde instabilité, contraignant de nombreux habitants à fuir leurs foyers. Cette vague de violence a engendré un nombre croissant de déplacés internes (PDI), cherchant refuge et sécurité dans des conditions souvent précaires.

C : BIKIENGA Boureima

Sensible aux souffrances de ses compatriotes BIKIENGA Boureima va agir pour soulager leur peine. Il décide de mettre à la disposition des déplacés un terrain clôturé, situé à l'entrée de la ville de Kaya. Il trouve un camion pour aider à transporter les victimes. Ce geste a permis à une centaine de familles déplacées, originaires du village de Pensa, de trouver un abri temporaire.

Les actions de BIKIENGA pour les Déplacés Internes

Dès leur arrivée, BIKIENGA Boureima va fournir aux PDI des bâches, essentielles pour la construction d'abris de fortune. Conscient des besoins fondamentaux de ces familles, il a également fait don de vivres et entrepris la réalisation d'un forage dans l'enceinte de la cour. Cette initiative a grandement facilité l'accès à l'eau potable, une ressource cruciale pour la survie et le bien-être des déplacés. Sa générosité lui a permis d’être sensible aux questions de santé de ses personnes vulnérables.

Le site « Bisnogho Peulh »

À la suite des actions salvatrices de Monsieur BIKIENGA, la gestion du site où ces familles se sont installées a été confiée au service départemental de l'Action Humanitaire de Boussouma et est officiellement appelé le site de « Bisnogho Peulh ».

Conclusion

  1. BIKIENGA Boureima de par sa générosité, sa solidarité a apporté à ses populations un réconfort inestimable. Son exemple est un témoignage puissant de l'impact positif que peut avoir une action désintéressée sur une communauté en détresse.
Pulchérie LANKOANDE ,
Directrice du CETSA

Directrice du centre pour Enfant présentant un Trouble du Spectre de l Autisme (CETSA)

Je suis titulaire d'une maîtrise en psychologie clinique et pathologique, d'une formation en Gestion des Conflits et Construction de la Paix.et également d'une formation dans la prise en charge d enfants autistes.

Suite à mon stage dans une structure de prise en charge d enfants autistes, et à des activités de suivi d'enfants autistes à domicile, l'idée de créer un centre m'a paru une nécessité.

En effet en travaillant avec ces enfants différents, j'ai réalisé qu'avec la bonne stimulation ils pouvaient  sortir de leur bulles et faire ressortir leurs capacités. J'ai également été touchée par les difficultés et le stress des parents.

Ce sont ces raisons, couplées avec mes compétences et ma passion pour le domaine des Troubles du Spectre de l'autisme qui m'ont motivée.

J'ai donc  ouvert un centre de prise en charge, où j'ai commencé par réaliser des séances individuelles avec les enfants que je suivais à domicile. Au fur et à mesure, mon équipe s'est elargie avec des étudiants en psychologie, et des éducateurs

Un an plus tard, nous avons commencé à accueillir les enfants à temps plein ou partiel.

Etant donné que nous avons commencé à recevoir de nombreuses demandes d'autres parents, , nous avons ensuite jugé nécessaire d'ouvrir un deuxième centre.

La structure compte à ce jour 19 enfants dans le premier centre et 5 dans le deuxième.

C est un travail qui demande un engagement total,car les attentes des parents sont grandes, et pour pouvoir maximiser les résultats, il faut tout en s'investissant pouvoir engager les parents dans une dynamique de suivi.

C'est un travail très enrichissant et c'est un grand plaisir pour moi de pouvoir vous en parler aujourd'hui.

Mariam BONKOUNGOU/SAWADOGO,
Institutrice Certifiée
Mme BONKOUNGOU/SAWADOGO Mariam est une Institutrice Certifiée mariée, mère de deux enfants exerçant dans la ville de Banfora. Elle est née au bord de la lagune Ebrié le 27/11/1970 à Ono sous-préfecture de Bonoua (RCI) ou elle fit ses études primaires. Après l’obtention de son certificat d’études primaire en 1985 elle fut orientée au CEG de Bonoua. Notre leader fut membre fondatrice de la section de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Cote D’Ivoire (AEEMCI) de Bonoua. C’est à partir de là qu’elle a commencé à développer ses talents de communicatrice (elle prend l’initiative de préparer des thèmes religieux et de le présenter aux autres membres). En 1989 elle obtint son BEPC et fut orientée au Lycée Moderne de Grand-Bassam ou elle continua son militantisme au sein de la section AEEMCI qui s’y trouvait. Grand-Bassam est l’une des grandes villes historiques (1ère capitale) de la Cote D’Ivoire ou elle fit deux année scolaire (1989-1991) la classe de la seconde et de la 1ère . Sentant une menace d’année blanche elle décida de rentrer au Burkina Faso. Elle s’inscrit en classe de terminale (1991-1992) au Lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou ou elle obtint le BAC A4. Mme BONKOUNGOU fut orientée à la FLASHS dans le département de philosophie. Elle fit la 1ère année. Au cours de la deuxième année elle réussi au concours des Instituteurs adjoints et fut affectée à Tougan ou résidait son époux. Il faut noter qu’elle s’est mariée le 30 octobre 1993. En termes de diplômes professionnels, en 1997 elle obtint le Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique (CEAP. En juillet 1998 elle fut affectée dans les Cascades à Banfora ou elle obtint en 2001 le Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP).
En 1999 elle fit sa réinscription à l’université de Ouagadougou en DEUG 2 Philosophie
En 2013 : L’Institut Africain et Professionnel de Management (IAPM Bobo-Dioulasso) pour faire une Licence en management des projets et développement. Elle arrêta les études pour se concentrer sur ses activités et surtout sur l’éducation et le suivi scolaire de ses deux enfants qui tous deux eurent le Baccalauréat l’année dernière (2019-2020). L’ainée (fille) née le 1er novembre 1999 est étudiante en sciences juridiques et politique à l’université de Banfora et le second (garçon) né le 19 novembre 2002 est étudiant en système et réseau informatique à l’université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso.
Mme BONKOUNGOU (51) ans décida de poursuivre les études. C’est ainsi qu’elle s’inscrit pour faire un Master II (2020-2021) en Coordination et Management de l’Action Humanitaire à L’Institut Supérieur de Sécurité Humaine (ISSH).
Elle fut la présidente de l’union des religieux et coutumiers du Burkina (URCB/SD) de 2008 à 2019. En 2010 elle a voulu formaliser ses activités communautaires c’est ainsi elle mit en place l’association Ramziya Joie (aujourd’hui l’association RAMZIYA pour le développement)
Cette dame dont je vous parle est spéciale elle mène des activités nobles mais dans la pure discrétion. Quelqu’un soit la situation elle atteint toujours ses objectifs. Là où tout le monde pense qu’on ne peut plus avoir de solutions elle grouille pour en trouver. A Banfora elle a plusieurs surnoms :
  • « Madame grossesse » pour son engagement dans la lutte saine contre les grossesses en milieu scolaire. Ses actions dans ce domaine : Elle mène chaque année des séances de sensibilisation dans les écoles primaires et les lycées et collèges pour prévenir les rapports sexuels précoces en milieu scolaire. Avant le début de la mise en œuvre de chaque projet elle organise une rencontre avec les acteurs de l’éducation pour présenter le projet et le contenu des communications qui seront dispenser aux élèves. Elle a même initié un concept : « scolarité sans sexe » qui permet de faire la promotion de l’abstinence sexuelle en milieu scolaire. Elle a sa propre stratégie qui lui permet de maintenir les enfants vierges vers l’abstinence jusqu’au mariage.
  • « La mère des détenus » pour son engagement auprès des détenus pour la lutte contre la récidive et la réinsertion sociale des détenus. Les actions qu’elle y mène: des repas communautaires, des dons de vivres, de vêtements, de sucre, de savons, des bœufs lors des fêtes, des conseils aux détenus…elle est même membre de la commission d’application des peines
Ce qui m’a le plus surpris est que cette dame qu’on croit ne jamais avoir le temps est aussi écrivain. Car elle a été lauréate du premier prix « les trésors du Faso » de la meilleure révélation littéraire dans les cascades en 2017 avec son roman titré : « Le défi d’Assiya »
C’est une femme qui a un grand cœur Elle vient en aide aux personnes déshéritées par des dons de vivres, de tenues pour les fêtes, présentement elle parraine près de cent (100) Orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) sur le plan scolaire.
Elle forme les jeunes sur le leadership, le civisme, les conséquences de la drogue, des déviations sexuelles…
Elle ne donne pas toujours le poisson mais elle apprend aussi à pécher. C’est ainsi qu’elle met en œuvre avec les femmes vulnérables le concept de l’économie sociale et solidaire : partir d’une somme dérisoire (par exemple 100f) pour être financièrement autonome.
Elle a mis en place une unité d’enlèvement d’ordures, un moulin et une décortiqueuse. Toutes ces unités sont gérées par des femmes.
Elle recherche et réfère les femme victimes de fistules obstétricales en collaboration avec la Fondation RAMA
Elle a plus d’une quinzaine d’animateurs qui l’appui dans les activités de sensibilisation
Notre femme battante a été identifiée par l’Union des Coutumiers et Religieux du Burkina pour la Promotion de la Santé et le développement (URCB/SD) comme championne de la santé sexuelle de la reproduction
Elle a été identifiée par le Centre d’Information, de formation et d’Etude sur le Budget (CIFOEB) comme championne genre.
Mme BONKOUNGOU est une excellente communicatrice. Elle est beaucoup connue dans le milieu des intellectuels musulmans. Elle donne beaucoup de conférences, d’exposés sur n’importe quel thème. Il suffit de la contacter, lui donner le thème et tout de suite elle se lance dans les recherches et la lecture et vous serez satisfait. Vous croirez que c’est une experte dans le thème que vous lui avez soumis.
Quand on lui demande son secret elle vous dira que c’est Allah. Elle a aussi l’habitude de dire que derrière elle il y a un grand homme qui la guide (son époux)
Il ne faut surtout pas oublier de mentionner qu’elle à une vie conjugale très stable et des enfants très bien éduqués.