Mariam BONKOUNGOU/SAWADOGO,
Institutrice Certifiée
Mme BONKOUNGOU/SAWADOGO Mariam est une Institutrice Certifiée mariée, mère de deux enfants exerçant dans la ville de Banfora. Elle est née au bord de la lagune Ebrié le 27/11/1970 à Ono sous-préfecture de Bonoua (RCI) ou elle fit ses études primaires. Après l’obtention de son certificat d’études primaire en 1985 elle fut orientée au CEG de Bonoua. Notre leader fut membre fondatrice de la section de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Cote D’Ivoire (AEEMCI) de Bonoua. C’est à partir de là qu’elle a commencé à développer ses talents de communicatrice (elle prend l’initiative de préparer des thèmes religieux et de le présenter aux autres membres). En 1989 elle obtint son BEPC et fut orientée au Lycée Moderne de Grand-Bassam ou elle continua son militantisme au sein de la section AEEMCI qui s’y trouvait. Grand-Bassam est l’une des grandes villes historiques (1ère capitale) de la Cote D’Ivoire ou elle fit deux année scolaire (1989-1991) la classe de la seconde et de la 1ère . Sentant une menace d’année blanche elle décida de rentrer au Burkina Faso. Elle s’inscrit en classe de terminale (1991-1992) au Lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou ou elle obtint le BAC A4. Mme BONKOUNGOU fut orientée à la FLASHS dans le département de philosophie. Elle fit la 1ère année. Au cours de la deuxième année elle réussi au concours des Instituteurs adjoints et fut affectée à Tougan ou résidait son époux. Il faut noter qu’elle s’est mariée le 30 octobre 1993. En termes de diplômes professionnels, en 1997 elle obtint le Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique (CEAP. En juillet 1998 elle fut affectée dans les Cascades à Banfora ou elle obtint en 2001 le Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP).
En 1999 elle fit sa réinscription à l’université de Ouagadougou en DEUG 2 Philosophie
En 2013 : L’Institut Africain et Professionnel de Management (IAPM Bobo-Dioulasso) pour faire une Licence en management des projets et développement. Elle arrêta les études pour se concentrer sur ses activités et surtout sur l’éducation et le suivi scolaire de ses deux enfants qui tous deux eurent le Baccalauréat l’année dernière (2019-2020). L’ainée (fille) née le 1er novembre 1999 est étudiante en sciences juridiques et politique à l’université de Banfora et le second (garçon) né le 19 novembre 2002 est étudiant en système et réseau informatique à l’université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso.
Mme BONKOUNGOU (51) ans décida de poursuivre les études. C’est ainsi qu’elle s’inscrit pour faire un Master II (2020-2021) en Coordination et Management de l’Action Humanitaire à L’Institut Supérieur de Sécurité Humaine (ISSH).
Elle fut la présidente de l’union des religieux et coutumiers du Burkina (URCB/SD) de 2008 à 2019. En 2010 elle a voulu formaliser ses activités communautaires c’est ainsi elle mit en place l’association Ramziya Joie (aujourd’hui l’association RAMZIYA pour le développement)
Cette dame dont je vous parle est spéciale elle mène des activités nobles mais dans la pure discrétion. Quelqu’un soit la situation elle atteint toujours ses objectifs. Là où tout le monde pense qu’on ne peut plus avoir de solutions elle grouille pour en trouver. A Banfora elle a plusieurs surnoms :
  • « Madame grossesse » pour son engagement dans la lutte saine contre les grossesses en milieu scolaire. Ses actions dans ce domaine : Elle mène chaque année des séances de sensibilisation dans les écoles primaires et les lycées et collèges pour prévenir les rapports sexuels précoces en milieu scolaire. Avant le début de la mise en œuvre de chaque projet elle organise une rencontre avec les acteurs de l’éducation pour présenter le projet et le contenu des communications qui seront dispenser aux élèves. Elle a même initié un concept : « scolarité sans sexe » qui permet de faire la promotion de l’abstinence sexuelle en milieu scolaire. Elle a sa propre stratégie qui lui permet de maintenir les enfants vierges vers l’abstinence jusqu’au mariage.
  • « La mère des détenus » pour son engagement auprès des détenus pour la lutte contre la récidive et la réinsertion sociale des détenus. Les actions qu’elle y mène: des repas communautaires, des dons de vivres, de vêtements, de sucre, de savons, des bœufs lors des fêtes, des conseils aux détenus…elle est même membre de la commission d’application des peines
Ce qui m’a le plus surpris est que cette dame qu’on croit ne jamais avoir le temps est aussi écrivain. Car elle a été lauréate du premier prix « les trésors du Faso » de la meilleure révélation littéraire dans les cascades en 2017 avec son roman titré : « Le défi d’Assiya »
C’est une femme qui a un grand cœur Elle vient en aide aux personnes déshéritées par des dons de vivres, de tenues pour les fêtes, présentement elle parraine près de cent (100) Orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) sur le plan scolaire.
Elle forme les jeunes sur le leadership, le civisme, les conséquences de la drogue, des déviations sexuelles…
Elle ne donne pas toujours le poisson mais elle apprend aussi à pécher. C’est ainsi qu’elle met en œuvre avec les femmes vulnérables le concept de l’économie sociale et solidaire : partir d’une somme dérisoire (par exemple 100f) pour être financièrement autonome.
Elle a mis en place une unité d’enlèvement d’ordures, un moulin et une décortiqueuse. Toutes ces unités sont gérées par des femmes.
Elle recherche et réfère les femme victimes de fistules obstétricales en collaboration avec la Fondation RAMA
Elle a plus d’une quinzaine d’animateurs qui l’appui dans les activités de sensibilisation
Notre femme battante a été identifiée par l’Union des Coutumiers et Religieux du Burkina pour la Promotion de la Santé et le développement (URCB/SD) comme championne de la santé sexuelle de la reproduction
Elle a été identifiée par le Centre d’Information, de formation et d’Etude sur le Budget (CIFOEB) comme championne genre.
Mme BONKOUNGOU est une excellente communicatrice. Elle est beaucoup connue dans le milieu des intellectuels musulmans. Elle donne beaucoup de conférences, d’exposés sur n’importe quel thème. Il suffit de la contacter, lui donner le thème et tout de suite elle se lance dans les recherches et la lecture et vous serez satisfait. Vous croirez que c’est une experte dans le thème que vous lui avez soumis.
Quand on lui demande son secret elle vous dira que c’est Allah. Elle a aussi l’habitude de dire que derrière elle il y a un grand homme qui la guide (son époux)
Il ne faut surtout pas oublier de mentionner qu’elle à une vie conjugale très stable et des enfants très bien éduqués.